Qu’est-ce que la cnv ?
Le terme CNV signifie « Communication Non Violente« . C’est un concept créé par Marshall B. Rosenberg qui considère que la violence n’est que l’expression de besoins non satisfaits.
Dans son livre « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)« , il nous invite à aller à l’écoute de nos propres besoins, pour ensuite être en capacité d’aller écouter pleinement ce qui se passe chez l’autre / notre interlocuteur / la personne avec qui nous sommes en relation.
Si je devais définir la CNV avec mes propres mots, c’est aller écouter vraiment ce que nous ressentons à chaque instant, pour prendre conscience de ce qui se passe en nous et de prendre vraiment soin de ce qui est important pour nous, quel que soit le contexte et ce qui se passe hors de nous. L’apprentissage le plus important que j’ai pu faire grâce à la CNV, c’est que mon bonheur & mon bien-être ne dépend pas de moi. Il dépend de ma capacité à prendre VRAIMENT soin de moi et de ce qui m’est important. Différencier stratégie (la façon dont je vais prendre soin de ce qui est important pour moi), d’un besoin (qui est universel et dont je peux prendre soin de 1001 façons) est un pilier fondamental ainsi que plusieurs autres que nous allons explorer ensemble.
Quand la relation à l’autre me ramène à la relation avec moi-mEME
Quand j’ai poussé la porte de mon premier stage de CNV, je venais là pour trouver des solutions pour des relations plus apaisées. Mon attention était clairement tournée vers des relations que je jugeais dysfonctionnelles, non sereines, voire même conflictuelles. Cela entraînant chez moi du mal-être et des cogitations incessantes, j’étais alors à la recherche de pistes pour que cela aille mieux.
Les principes de la CNV
Je résumerais la CNV en 3 mouvements.
Le 1er mouvement va de moi vers moi. Je prends un temps pour m’écouter moi-même, clarifier ce qui se passe pour moi dans une situation définie. Cela se fait en suivant 4 étapes :
1ère étape : observer factuellement une situation. Qu’est-ce que je vois et entends en terme de faits précis et sur lesquels chacun.e est d’accord. A distinguer du 2nd principe.
Exemple : J’observe que mon conjoint est rentré après 21h, 3 soirs cette semaine
2ème étape : prendre conscience de ses jugements, pensées, critiques, croyances. Ils sont là, j’en ai conscience. Ce n’est ni mal, ni bon. Je les note et, dans le même temps, je les mets de côté et les distingue des faits qui, eux, vont me servir pour la suite.
Exemple : Je te juge égoïste. Je me sens invisible. Je considère que ce n’est pas ainsi qu’on va réussir à vivre une relation de couple épanouie.
3ème étape : identifier la ou les émotions ressenties, en lien direct avec les faits.
Exemple : Je me sens triste.
4ème étape : identifier le ou les besoins qui se cachent derrière cette émotion.
Exemple : J’ai tellement besoin de partage.
5ème étape : je pose un acte. Cela peut prendre n’importe quelle forme : faire le choix de la non-action, décider de faire quelque chose de précis, dire quelque chose, etc.
Exemple : Je vais en parler avec mon conjoint ce soir et lui proposer une sortie au restaurant. S’il n’est pas réceptif à cette proposition, j’appelerai une copine pour se faire une sortie.
Une fois que j’ai pris le temps d’écouter ce qui se passe en moi, je peux faire le 2nd mouvement qui consiste à aller écouter l’autre (faits, émotions, besoins, action).
Enfin, le 3ème mouvement ressemble à une danse quand les 2 interlocuteurs sont capables de s’écouter l’un l’autre pour prendre soin de chacun dans la relation et essayer de trouver une solution qui convienne aux deux. La solution n’étant alors pas l’objectif ultime. L’intention première de la CNV est de prendre soin de la qualité de la relation.
Et les chevaux là-dedans ?
La rencontre avec les chevaux est le prétexte idéal pour aller observer les émotions que l’on vit au quotidien. Vulnérabilité, joie, tristesse… La vie est en perpétuel mouvement et nos émotions jouent une valse incessante.
D’autre part, en observant les chevaux, nous pouvons nous inspirer de leur intelligence émotionnelle. Avez-vous déjà vu un cheval ruminer une situation ? Se poser la question « est-ce que je bouge ou je reste » ? NON. Les chevaux prennent naturellement soin de ce qui se passe en eux : une nouvelle personne qui arrive ? un besoin de curiosité à combler ? et hop les voilà qui s’approchent de vous. Un craquement étrange à l’orée du bois, un besoin de sécurité à combler ? et hop les voilà qui s’éloignent instantanément.
Alors si nous apprenions à prendre soin de nous ?
Les séances d’équicoaching sont une invitation à aller à la rencontre de soi-même. Prendre un temps pour s’écouter, observer ce qui se joue dans notre quotidien. Prendre du recul. Identifier nos besoins profonds…
Ces temps sont également l’occasion idéale de laisser galoper sa créativité pour sortir des stratégies connues et aller se créer une vie sur-mesure qui répondent à nos besoins, avec des formes auxquelles nous n’avions pas forcément pensé jusque là.
Alors… qu’attendez-vous pour venir rencontrer les chevaux ? et s’inspirer de leur sagesse pour vous offrir (à vous m’aime) une écoute vraie, sincère et authentique… pour une vie plus alignée…