Quand pour certain faire un choix est facile et même parfois stimulant, pour d’autres (vous en l’occurence) faire un choix peut générer anxiété, stress, mal de ventre, mal à la tête… entraîner des réactions automatiques telles que fuir ou figer... Bref, une situation très inconfortable dont vous aimeriez bien sortir !

Et s’il existait plusieurs solutions ?

tout d’ABORD POURQUOI CHOISIR ?

Voici la première question à laquelle je vous invite à répondre :

Pourquoi dois-je faire un choix ?

Est-ce réellement important pour moi ? et si oui pour quelle(s) raison(s) ? Ou cette « nécessité » de choisir m’est-elle imposée par quelqu’un, mon environnement, la société ? Au point d’en être devenue une injonction interne ?

En vous posant cette question, cela replace cette notion de choix à sa juste place. Cela permet de reprendre une part de responsabilité, et donc d’action sur la situation.

En répondant honnêtement et clairement à la question, vous pouvez également repasser par votre filtre interne la réelle nécessité (ou non) de faire un choix. Faire un choix devient déjà un choix en soi, une phase choisie, et non plus subie.

De plus, cela amène au deuxième point : le SENS.

FAIRE UN CHOIX FAIT SENS POUR MOI

Lorsque l’on remet du SENS dans une situation donnée, cela prend tout à coup une nouvelle perspective. Si ce choix se présente dans une situation qui vous tient à coeur, qui répond à l’un de vos besoins, alors ça change déjà beaucoup de choses.

Dans la situation qui vous préoccupe, demandez-vous :

Quel est le SENS que je donne à cette situation ? En quoi ce choix fait-il SENS pour moi ?

Par exemple : choisir rapidement un nouveau lieu de résidence est important pour moi car j’ai besoin de sérénité, et mon logement actuel n’y contribue plus / pas (voisins bruyants, désagréables, violents verbalement).

Clarifier ce qui fait SENS pour vous peut prendre un peu de temps. Offrez-vous l’espace et le temps nécessaire pour aller sonder vos motivations, vos besoins, vos envies et définir ce qui compte vraiment pour vous dans la situation qui vous préoccupe.

CE CHOIX EST IMPORTANT POUR MOI, MAIS MON CORPS PARLE ! ET FORT !!!

En répondant aux questions précédents, vous avez identifié que ce choix est réellement important pour vous et les raisons pour lesquelles cela fait SENS… OK, top. Dans le même temps, à la pensée de faire un choix, de l’acter pour de VRAI… et bah…

Vous voilà paralysé, avec l’envie de fuir, la tête en bouillie, le ventre contracté.

Soufflez un coup. Reprenez conscience de votre environnement : les sons, les odeurs, les images… Mangez quelque chose. Marchez. Allez demander un câlin à votre chéri.e

Non mais c’est quoi cette réaction ?!

Choisir vous rend (hyper, méga, top) VULNERABLE.

Il n’est ici pas question de peur, car le danger physique ou psychologique n’est pas immédiat, mais bien de vulnérabilité. Prenons donc un temps pour faire un pas de côté, prendre du recul sur la situation.

Cette incapacité à choisir peut avoir de multiples raisons, et notamment des croyances limitantes (mais si, mais si… encore elles). En voici une liste non exhaustive* :

  • Choisir, c’est renoncer
  • Si je choisis, je ne pourrais pas changer, revenir en arrière
  • Dans la vie, on est spécialiste : un seul métier, une seule passion
  • Je ne suis pas capable
  • Echouer c’est mal, je n’ai pas le droit de me rater

*vous en avez d’autres ? partagez-les dans les commentaires pour enrichir cette liste !

Apprenons à les regarder en face et à les transformer en croyances positives telles que :

  • Je peux faire du ET : devenir luthier et psychologue à l’image de Dr Bob Childs
  • Changer d’avis est une forme de maturité, une capacité à tester, oser, pour se réadapter si besoin (comment savoir si on aime, si cela nous correspond vraiment si on n’essaie jamais ?!)
  • Etre généraliste est aussi valorisant qu’être spécialiste (et oui… il existe aussi des multi-potentiels, des multi-passionnés, des slasheurs… et le monde en a besoin ; spécialistes et généralistes se complètent tellement bien dans le monde du travail !)
  • Je suis capable, je peux essayer, échouer, rebondir.
  • Chaque expérience est source d’apprentissage, en développant la confiance en soi, j’apprends à sortir de ma zone de confort… c’est parfois inconfortable, mais tellement épanouissant !)

En prendre conscience, et faire le choix (encore un !) de transformer une croyance limitante en croyance soutenante est une étape forte vous permettant d’avancer.

ECOUTER MES DIFFERENTES PERSONNALITES

Je parle ici des différentes petites voix qui sont en vous. Ces co-personnalités primaires, apparues très tôt dans nos vies, ont pour mission première notre protection et notre développement.

Par exemple le CRITIQUE veut nous protéger des ressentis douloureux tels que la honte. C’est ainsi qu’il a tendance à nous critiquer avant même que nous risquions d’être critiqué… « Je suis trop ennuyant, trop lent… ».

On pourrait aussi nommer l’ANXIEUX (se), l’ACTIF, l’ECONOME. La liste peut être longue 😉

Dans la situation qui vous préoccupe, quelles sont les différentes parts de vous-mêmes qui veulent parler ? Qu’est-ce qui les inquiète ? les motive ? De quoi ont-elles besoin pour se sentir sereines ? Par exemple, l’ANXIEUX a besoin d’une sécurité financière pour se sentir mieux. Cela peut prendre diverses formes à explorer : un job en CDI pour un revenu stable et régulier, économiser un certain montant avant de se lancer dans une reconversion professionnelle pour pouvoir assurer les finances durant les premiers mois sans revenus, etc.

Le neurologue Antonio Damasio a étudié le processus de décision chez les humains. Dans son célèbre livre «L’erreur de Descartes »,  il expose sa thèse basée sur les marqueurs somatiques : nos choix sont guidés par un savant mélange de capacités décisionnelles et émotionnelles. Comme l’écrit Jean Pierre Changeux dans la préface du livre : « l’émotion participe à la raison, et elle peut assister le processus de décision, au lieu de nécessairement le déranger, comme on le supposait couramment. » Pensez donc à explorer toutes les parties de vous-mêmes : des plus mentales au plus émotionnelles. Elles ont toutes un messages important pour vous.

ARBRE DE DECISION

Après avoir fait un bon coup de nettoyage sur les croyances limitantes, fait discuter les différentes parties de vous-mêmes et clarifié ce qui fait SENS pour vous : que diriez-vous d’un outil d’aide à la décision ?

Prenez une feuille de papier et un stylo et tracez un tableau.

  • Colonne 1 : critères importants pour vous
  • Colonne 2 : critère négociable ou non négociable ? (si non négociable : inutile de noter les autres critères puisque cela élimine d’office les solutions non compatibles)
  • Colonne 3 : Note sur 5 « ce critère est-il important pour moi ? » (ex : la localisation en ville de mon nouveau logement est-il important 5/5 ou moyennement important 3/5 ou peu important 1/5) ?
  • Colonnes 4, 5, 6 : Les différentes solutions envisagées, les notes données pour chacune selon les différents critères listés et les scores (importance x note = score)
CRITERESNEGOCIABLE ?IMPORTANCEAPPART 1APPART 2SCOREMAISONSCORE
En centre-villenon/Non. Situé en campagne
donc je le supprime des choix
possibles car le critère « en ville »
est non négociable
ouioui
Min 2 chambresnon//oui : 2 chambresoui : 3 chambres
Min. 35 m2oui3/5/4/5 car 33m23×4=125/5 car 55 m23×5=15
Loyer < 550€oui4/5/5/5 car 525€4×5=204/5 car 600€4×4=16
Voisinage sympaoui4/5/3/5 Immeuble de 25 appartements
plutôt calme,
mais bcp de voisins
4×3=124/5 car 2 voisins âgés calmes4×4=16
/4247

Dans cet exemple, on choisirait a-priori la maison qui obtient le plus grand score. On pourrait alors envisager de revoir le budget « loyer », le budget global (Enlever 50€ de budget « loisirs » pour le mettre dans le budget « loyer » OU aller renégocier ses contrats d’assurance pour faire des économies)… ou encore aller négocier le loyer avec le propriétaire par exemple. Bref, c’est le moment d’être créatif !

ZOOM sur la multipotentialite

Pour terminer, j’aimerais faire un coup de projecteur sur les multipotentiels.

Grâce et à cause d’une pensée en arborescence, ces personnes sont très souvent dispersées, elles peuvent passer d’une idée à une autre, d’un projet à un autre sans qu’il ne soit abouti, ou en avoir plusieurs en cours et/ou en même temps. Ce qui pourrait les perdre dans le développement d’une idée géniale et peut être même novatrice. Cette dispersion peut aussi engendrer un manque de confiance en soi et de cohérence dans les projets de la vie commune, ou encore un travail d’équipe. La solution est l’organisation et le développement de la capacité à faire des choix, et prioriser ses projets. Car lorsqu’une idée en amène 1000… cela crée rapidement des noeuds au cerveau !

Besoin D’UN COUP DE POUCE ?

Si après la lecture de cet article et l’application concrète des quelques pistes d’action qui vous ont été proposées, vous avez besoin d’écoute et de soutien, je peux vous accompagner avec et sans les chevaux pour vous aider à faire un choix.

  • Rendez-vous à Gonneville-sur-Mer (14) et Blain (44) pour les séances d’équicoaching.
  • Rendez-vous en visio pour des séances de coaching.

👉 Un seul numéro pour tout complément d’information ou pour réserver votre séance sur-mesure : 06 37 51 94 84.

Au plaisir d’échanger de vive voix sur vos choix du moment !

Stéphanie et l’équipe des coachs à 4 pattes 🐴

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