Tristesse ou deuil : deux paysages intérieurs à apprivoiser

Il m’arrive souvent d’entendre ces mots utilisés l’un pour l’autre.
« Je suis en deuil », dit-on parfois, alors qu’on parle simplement d’une profonde tristesse.
Ou à l’inverse, on nomme tristesse une douleur bien plus vaste, celle qui bouleverse nos repères et transforme notre monde.

Et pourtant… ces deux états émotionnels racontent des histoires très différentes.

La tristesse, ce mouvement intérieur

La tristesse, c’est ce qui monte en nous quand on fait un choix.
Elle accompagne une décision, même juste, même nécessaire. Quitter une relation devenue étroite. Déménager. Changer de métier.
C’est ce pincement du cœur, ce vide léger ou profond, parfois doux, parfois rugueux, qui vient nous rappeler que quelque chose de précieux a été laissé derrière nous.

La tristesse parle de ce qui fut, de ce qu’on a aimé, de ce qu’on quitte.
Elle nous invite à ralentir. À écouter ce qui a été touché. À prendre soin. À faire le point.
Elle est là pour nous reconnecter à nos besoins. À nos élans. À notre humanité.

Le deuil, lui, nous traverse

Le deuil, c’est un tout autre chemin.
Il ne vient pas d’un choix. Il s’impose à nous.
Un décès. Une rupture subie. Une perte brutale, imprévisible, injuste parfois.
Il nous oblige à faire face à ce qui ne sera plus.

Le deuil, c’est apprendre à vivre avec l’absence.
C’est naviguer dans l’inconnu, sans carte ni boussole, avec pour seul repère ce que nous avons perdu.

Et pourtant, il porte aussi en lui une lente alchimie.
Il appelle à transformer. Non pas oublier, jamais. Mais inscrire cette perte dans une mémoire vivante, douce, apaisée.
Comme une cicatrice qui, un jour, ne fait plus mal, mais raconte une histoire.

Il n’y a pas une bonne manière de traverser

Il n’y a pas un bon rythme.
Il y a des jours où l’on avance. D’autres où l’on s’effondre. Des silences. Des cris. Des sourires parfois, inattendus.

Et puis, il y a des espaces où l’on peut venir déposer ce que l’on vit.
Un banc au soleil. Un carnet. Une présence.
Ou… un cheval.

Avec les chevaux, dans cet entre-deux

Les chevaux n’attendent rien de nous.
Ils ne cherchent pas à comprendre. Ni à consoler.
Ils accueillent.

Simplement.
Présents. Silencieux. Entiers.

Dans une séance d’équicoaching, il arrive que ce soit la tristesse qui s’invite. Ou le deuil. Ou un mélange indéfinissable des deux.
Il n’y a pas de mot à poser.
Juste un souffle. Une main posée sur un encolure. Un regard croisé. Un espace-temps suspendu, pour se relier à soi, autrement.

Et toi, que traverses-tu en ce moment ?

Est-ce une tristesse, née d’un choix difficile ?
Ou un deuil, venu bousculer ce que tu n’avais pas prévu ?
Ou peut-être un peu des deux ?

Quoi qu’il en soit, c’est légitime. Et cela mérite d’être accueilli.
Si tu sens que le contact avec les chevaux peut t’y aider, alors je t’invite à franchir le pas.

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